Dennis Hopper, né pour être sauvage !

Dennis Hopper, mort à Los Angeles le 29 mai 2010 (voir ici l’article du Monde), restera comme une figure majeure de l’histoire du cinéma, mais aussi de celle du rock.

Son film Easy Rider, sorti en 1969, a marqué l’émergence d’un nouveau cinéma américain, qui allait s’épanouir dans les années 70 avec les Coppola, Spielberg et autres Cimino. Un rôle mis en lumière par le titre original d’un livre de référence sur cette période, Easy Riders and Raging Bulls (en vf. Le Nouvel Hollywood).

Dans le même temps, sa bande originale, avec Steppenwolf, Jimi Hendrix, the Band, les Byrds, Roger McGuinn, etc., fut l’un des premiers signes de la percée du rock contestataire auprès du grand public.

Sans cette révolution musicale, le rock des années 70 et Bruce Springsteen n’auraient jamais percé…

Après Easy Rider, Dennis Hopper avait réalisé plusieurs Ovni cinématographiques comme Out of the blue (inspiré d’une chanson de Neil Young qui figure sur la BO), Catch Fire (avec un Bob Dylan halluciné) ou The Hot Spot, cher aux fans de Jennifer Connelly (et à ceux de Miles Davis présent sur la BO).

Denis Hopper fut aussi un prodigieux comédien, dans de grands films comme Blue Velvet de David Lynch ou L’Ami Américain de Wim Wenders, ainsi que dans des productions plus oubliables comme Speed.

Acteur, cinéaste, photographe, peintre, Dennis Hopper était un artiste complet, exigeant et attachant, dont l’oeuvre prolifique avait fait l’objet d’une expo et d’une rétrospective en 2007 à la Cinémathèque française.

Ci-dessous, le début d’Easy Rider, avec en bande son une chanson de Steppenwolf dont le titre lui correspondait bien : Born to be wild !

Une chose est sûre : Dennis Hopper n’était pas né pour suivre… Voici Wasn’t born to follow, autre titre, chanté par les Byrds, de la BO de Easy Rider.

Et vous, que vous inspire la disparition de ce personnage hors du commun ?

Share on Twitter